Ouverture : Première bouffée : le miel coule trop épais, trop cru. Pas celui des tisanes de grand-mère – un miel volé à des abeilles ivres, sauvage, collant. Le gardénia ajoute sa fleur blanche trop parfaite, comme un sourire de starlette qui cache un couteau. Fraîcheur ? Non. C’est un piège à lèvres.
note du cœur : Le miel revient. Plus fort. Plus vicieux. Il enrobe le gardénia, l’étouffe, le force à révéler ses notes animales, presque sales. Imaginez un dessert trop sucré qui brûle la langue – vous savez que c’est mauvais, mais vous replongez la fourchette. Gourmandise ? C’est de la toxicomanie élégante.
note du fond : Le patchouli entre en scène. Pas celui des boutiques ésotériques – un patchouli qui a traîné sous les ponts, mélangé à des éclats de miel cristallisé. Terreux. Raffiné. Sulfureux. Comme un bas glissé lentement, dévoilant juste assez pour attiser le scandale.
Le Flacon : J En verre rose poudré, avec des jambes – oui, des jambes – qui défient vingt ans de bustes sages. Jean Paul Gaultier clame : « Le scandale a un corps, pas juste un décolleté. » Un objet qui trône sur votre coiffeuse comme une preuve que vous osez.
Mode d’Emploi : Sur la peau : Vaporisez au creux des reins, là où la chaleur transforme le miel en sueur sucrée. Sur les vêtements : Un spray sur votre col roulé noir – parce que l’audace aime le contraste. À minuit : Quand l’automne griffe les vitres et que les âmes sages dorment.
Pour Qui ? La femme qui porte des talons aiguilles… pour mieux écraser les convenances. Celle qui répond « Je sais » quand on lui dit « C’est trop ». Toutes celles qui préfèrent sentir le danger plutôt que le propre. Effets Secondaires 92% de chances qu’on vous chuchote « C’est interdit » avant de vous demander le nom du parfum Addiction immédiate aux regards trop appuyés dans les ascenseurs Besoin compulsif de rejouer la chute d’Ève Famille Olfactive : Chypré Miel Déviant Un équilibre entre un baiser de princesse et une morsure de vampire.
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